Je n’ai réussi à faire de photos correctes que 13 minutes après la précédente, sans doute une dizaine de minutes après son envol. Toujours avec un sujet très méfiant qui se déplaçait de support en support.
Une fois que les couleurs se sont affirmées, la bande antéhumérale est bien visible et Erythromma najas est définitivement hors-jeu, comme le confirme son pronotum.
J’ai malheureusement été obligé d’abandonner l’observation, mais j’ai tout de même eu la chance d’observer ce que je rencontrerai de temps en temps plus tard, surtout bien visible pour les anisoptères, l’émission de gouttes d’hémolymphe.
Il ne faut pas oublier que ce jeune imago vient de sortir de l’eau ; il s’est servi de cette hémolymphe pour augmenter la pression de son abdomen et de ses ailes, pour les dilater et les étendre. Il a maintenant atteint sa taille définitive et cet excès d’hémolymphe est éliminé par son anus et ces gouttes, à l’échelle d’un zygoptère représente un gain de poids significatif pour le vol.