C’est la seule femelle Gomphus simillimus que j’ai rencontrée au cours de ces 2 journées et demi de prospection.
On applique aux femelles les mêmes critères d’identification qu’aux mâles, en particulier pour les bandes antéhumérales parallèles, qui sont classiquement aussi larges que la bande jaune qu’elles encadrent ; elles sont modérément grasses, beaucoup moins que celles de G. graslinii mais plus que celles de G. pulchellus.
On note que la plus interne de ces bandes noires parallèles ne vient pas au contact de la ligne noire, en arrière, comme pour G. pulchellus.
La suture interpleurale n’est soulignée de noir que dans partie inférieure : elle est complètement noire pour G. pulchellus, marquée de noire en bas et en haut pour G. graslinii.
Cette femelle se trouvait en bordure d’un champ, perché sur les arbres et arbustes qui cachaient la rivière l’Este à notre vue, dans un environnement forestier.