Malgré sa grande taille, Matrona basilaris femelle n’est pas très spectaculaire, sauf quand elle ouvre les ailes… Elle montre alors ses ailes ambrées, dégradées jusqu’à la transparence à leur base, bien que la nervation demeure sombre.
Le hasard fait aussi que cette photo à contre-jour permet d’apprécier la transparence de l’abdomen et surtout de sa partie proximale.
On note la présence de pseudoptérostigmas sur les quatre ailes, ce qui n’est pas toujours le cas parmi les Calopterygidae ; les femelles de nos Calopteryx européens en sont parfois dépourvus, d’autres comme les Hetaerina, aux Amériques, n’en ont parfois que sur une seule aire d’ailes.
Je l’ai observée avec les mâles, sur le site des chutes de Khouang Si, dans un étroit tunnel de végétation, près de Luang Prabang.
C’est une libellule qui partage son nom d’espèce avec un autre genre, en l’occurrence Tramea basilaris. C’est très anecdotique, mais je pense que les noms d’espèces elegans ou gracilis sont les plus répandus (en dehors de ceux qui rendent hommage à une célébrité comme Edmond de Selys Longchamps !)
Cette page en remplace une autre faite en 2010, dont le diaporama était au format Flash, format maintenant disparu…