Quelques Coenagrion mercuriale femelles supplémentaires…
Si je me suis rendu dans la Nièvre, ce n’est pas pour rencontrer Coenagrion mercuriale, mais son cousin Coenagrion ornatum. En France, en principe, l’un ne va pas sans l’autre, leurs exigences d’habitat sont identiques et C. mercuriale est généralement beaucoup plus abondant sur les sites, ce qui oblige à vérifier tous les agrions bleus aux jumelles.
Si les mâles C. ornatum ne sont pas communs, les femelles, bien sûr, sont encore plus rares, ce qui rend finalement l’identification des femelles Coenagrion mercuriale plus facile, la différence la plus évidente est représentée par leurs taches postoculaires non dentées postérieurement et le bord postérieur du pronotum en mouette. Surtout en sachant que sur ce site, un profond fossé séparant 2 champs, il n’y avait pas d’autre Coenagrion que ornatum et mercuriale.
D’autant que je n’ai vu que des femelles C. mercuriale vertes et des femelles C. ornatum bleues ce qui semble être la forme dominante de ces dernières ! Je pense que la forme sombre des femelles C. mercuriale (thorax vert et abdomen surtout sombre avec un peu de bleu) ou presque androchrome (mais plus pâles) est assez rare, en tout cas, j’ai rarement eu l’occasion d’en photographier.
Atlas dynamique des Odonates de France.
Bien vu ce post, bien documenté même pour une espèce finalement assez commune.