C’est toujours un grand plaisir que de rencontrer ce magnifique odonate dans un cadre aussi agréable.
En fait, ils étaient 2 à essayer de se partager quelque 30 mètres de rives de la Dourbie, rasant l’eau à la recherche d’une femelle, cherchant à s’intimider lorsque le vol les rapprochait. Mais le plus souvent, c’est lorsque je cherchais à m’approcher d’un sujet posé que le second, en approche, déclenchait son envol…
Noter sur la photo de droite surtout la nervure costale, vraiment jaune (à dominante sombre pour C. bidentata).
Je ne savais pas si j’avais pu prendre les deux individus en photo ou si c’est toujours le même qui avait posé pour moi, parfois un peu plus longtemps… mais le comptage des cellules des triangles anaux a résolu ce petit mystère ; il s’agit bien de deux individus, l’un ayant 4 et 4 cellules dans ces triangles, l’autre 4 et 5 (C. bidentata est censé n’en avoir que 3).
La photo ci-dessous permet une très bonne observation du triangle occipital, juste en arrière de l’union des deux yeux ; il est jaune pour C. boltonii, noir pour son cousin C. bidentata.
Ci-dessous, une attitude classique de ces Cordulegasteridae, pendu par les pattes…
Super photos de Boltonii
Quelle focale utilises tu ?
Bravo
Stéphane
Bonsoir,
Je fais toutes mes photos, posées, en vol, avec un 150 mm Macro Sigma stabilisé de 2014, je crois.
Je ne me souviens jamais de l’ensemble des acronymes sur le fût, mais il n’est plus en vente, et c’est vraiment étonnant d’ailleurs…