C’est sans doute à cet âge qu’ils ressemblent le plus à S. striolatum ; d’ailleurs mon compagnon de ce jour, n’en croyant pas mes photos (tout de même difficiles à apprécier en pleine lumière) l’a capturé pour confirmation. Le thorax semble en effet présenter une alternance de coloration à la façon du jaune /rouge/ jaune de S. striolatum. Mais quand on clique sur l’image la larme noire sous les yeux devient évidente et, un peu moins évidentes, mais tout de même parfaitement visibles, les insertions alaires postérieures rouges.
Ci-dessus un autre sujet à proximité du premier, sur le même chemin qui mène au lac des Rousses. Sur celui-ci la coloration des insertions alaires postérieures est évidente.
Si le temps encore lumineux commençait à se couvrir en fin de matinée, ils étaient tout de même nombreux dans cette zone, à une centaine de mètres du lac, certainement une zone de maturation, là où mâles et femelles acquièrent leur maturité sexuelle et se fréquente sans s’agresser.