Sur les photos ci-dessus on remarque facilement, en cliquant dessus, les insertions postérieures alaires rouges, tout comme l’abdomen dilaté, plus que pour S. striolatum, mais moins que pour S. sanguineum…
Comme je l’écrivais à la page précédente, les Sympetrum vulgatum se posaient préférentiellement là où il y avait un platelage, un chemin de sable clair ou des rochers clairs. Est-ce vraiment une spécificité de S. vulgatum… peut-être, car je n’ai pas le souvenir d’avoir observé les autres Sympetrum posé en priorité sur ce genre de support. Les promeneurs avaient beau les chasser du platelage, il ne le quittait pas pour se poser dans la végétation sur les bords (beaucoup de callunes), mais revenaient toujours stationner sur les planches.
J’ai observé ce comportement notamment pour Sympetrum striolatum qui se pose sur les cailloux ou les feuilles sèches, en fin de saison, quand le temps commence à être frais et qu’ils cherchent la chaleur des supports, ou la chaleur renvoyée par les supports. C’est pourtant le début de la saison pour ces S. vulgatum à cette altitude, il y a des sujets immatures, et de nombreux émergents. Mais ces journées de fin août étaient très fraîches avec des maxima de 17 à 18° C et les supports renvoyant la chaleur devait être un luxe pour eux. C’est certainement, comme pour les vieux Sympetrum un comportement thermophile.
Même chez des sujets bien matures, mais pas âgés non plus …, le thorax peut rester assez clair, avec des bandes antéhumérales encore bien visibles.
Noter sur toutes ces photos comme la nervure sous-costale et surtout la radiale peuvent apparaître rougeâtre.