Les femelles Onychogomphus forcipatus présentent une singularité par rapport aux femelles O. uncatus : la présence de 2 tubérosités sur l’occiput, la plupart du temps colorées en jaune.
Il est certain que pour l’identification des sujets adultes ce détail n’apporte pas grand-chose et est rarement nécessaire. Il en est bien autrement des femelles émergentes, qui, avant même l’apparition de toute coloration sont identifiées par ces tubérosités, non seulement par rapport à O. uncatus, mais aussi parmi tous les Gomphidae (en Europe en tout cas).
Mais, et cela n’est pas mentionné dans la littérature odonatologique, les mâles aussi présentent ces tubérosités, à un moindre degré. Elles sont tout à fait visibles pour les mâles émergents que j’ai en photo. Pour les mâles adultes elles sont parfois visibles ; faute d’investigation je ne sais pas si elles sont toujours présentes, mais sombres/noires et de ce fait invisibles la plupart du temps (sur photo), ou si elles sont le plus souvent absentes.
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Et, surprise, je trouve également ces tubérosités sur des photos de O. uncatus émergents, mâles et femelles…
Onychogomphus uncatus femelle, tubérosités postoculaires, Castelnau de Montmiral (France-81), 21/06/2021
O. lefebvrii, qu’on rencontre de la Turquie à l’Afghanistan présente également de faibles tubercules.
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