À première vue, ces mâles Calopteryx haemorrhoidalis n’ont rien de différent de ceux de l’espèce nominale, surtout dans l’ombre de ce petit ruisseau. Ils sont simplement magnifiques 😃
Mais dès qu’ils ouvrent les ailes, ils sont encore plus spectaculaires avec la partie distale de l’aile antérieure largement hyaline, l’aile postérieure étant plus colorée.
Je les ai photographiés sur la Vère (un petit affluent de l’Aveyron), un ruisseau très ombragé, à fond de galets, parsemé de rochers, avec un niveau d’eau faible. Ils devaient être une dizaine et je n’ai vu aucune femelle.
Ils partageaient cet habitat avec de nombreux Calopteryx virgo et xanthostoma pour lesquels j’ai pu observer des femelles. J’y ai aussi aperçu une femelle Onychogomphus uncatus émergente, un mâle Gomphus vulgatissimus, et une très vieille femelle Pyrrhosoma nymphula à l’abdomen blanchi par les la boue récoltée lors de ses pontes.
Cette forme de Calopteryx haemorrhoidalis (je me garde bien de parler de sous-espèce !) se rencontre en France, à distance de la Méditerranée, et sur les pentes sud des Pyrénées.
bonjour,
Je retrouve cette forme chez moi en Dordogne. Il semblerait que sa répartition sont plus importante finalement vers le nord?…bien cordialement
Bonjour,
Je pense que la répartition en France est mal connue ; ce qu’on trouve dans la littérature est très imprécis, « à distance de la Méditerranée » sans préciser jusqu’où au Nord …