On ne peut vraiment confondre Palpopleura porta qu’avec Palpoleura lucia. D’ailleurs les deux espèces se ressemblent tellement qu’elles sont restées longtemps confondues, on pensait que l’étendue de la coloration alaire n’était qu’une variation au sein d’une même espèce. L’analyse moléculaire a mis fin à ce doute.
Il s’agit ici d’une femelle, je n’ai pas vu de mâle, mais l’identification peut de faire de la même façon en évaluant l’étendue de la coloration alaire.
Sur la vue ci-dessus, on remarque la coloration est très réduite, ou que l’encoche hyaline dans la coloration est très profonde entre la tache basale et la tache pre-nodale. D’autant que sa coloration n’est pas achevée, il s’agit dans doute d’une jeune femelle.
Il ou elle mesure dans les 27 mm, fréquente les mares saisonnières, les plaines inondées, les marges des rivières, mais je l’ai trouvée au bord du grand lac Abaya.
Son aire de distribution s’étend du nord de l’Afrique du Sud, du Botswana et de la Namibie jusqu’à une ligne s’étendant de la Somalie au Sénégal, passant bien sûr par l’Éthiopie, tout au nord de cette ligne de répartition.
IUCN Red List
Cet article fait partie des odonates observés en Éthiopie, pour revenir à la page des Odonates d’Éthiopie cliquer ici.