On rencontre cette larve d’hydracarien sur les odonates qui pondent dans des zones exondées ou susceptibles d’être exondées. Ces petites boules rouges caractéristiques d’un peu plus d’1 mm que l’on rencontre en France sur les Sympetrum (avec une affinité particulière pour Sympetrum meridionale) et les Lestes présentent certaines des caractéristiques des œufs de leurs hôtes. Ils sont capables d’entrer en diapause quand les conditions d’humidité sont trop faibles et d’attendre le retour de l’eau pour poursuivre leur développement.
Si les larves de ces hydracariens sont bien présentes sur les larves d’odonates à leur dernier stade, elles ne deviennent réellement parasites qu’après l’émergence de l’odonate. Cachés sous les fourreaux alaires les futurs parasites migrent sur l’imago en émergence dès que la cuticule de la larve de l’odonate se déchire, pour venir se fixer sur les ailes ou sur le thorax dans le but de se nourrir de l’hémolymphe de l’odonate.
Les larves de ces parasites arriveront à maturité à peu près à la saison ou les odonates s’accouplent et pondent, et elles en profiteront pour retourner à l’eau poursuivre leur cycle de développement.
2 ans plus tard une prospection dans le même marais au Verdon-sur-Mer, beaucoup plus en eau, permet les mêmes observations de Lestes barbarus ; environ 1/3 d’entre eux sont parasités alors que les Sympetrum meridionale sont beaucoup plus touchés, environ 8 sur 10.