Pseudagrion sublacteum fait partie des plus faciles à identifier, et bien que je ne l’ai vu qu’une seule fois en Afrique du Sud, je l’ai facilement reconnu.
Ses yeux sont rouge cerise (Cherry-eye Sprite en anglais) pour leur moitié antérieure, très sombres pour leur quart postéro-supérieur et bleu-vert pour le quart-postéro inférieur. Les taches postoculaires sont sombres, la face dorsale du thorax est teintée de mauve/pourpre, les flancs du thorax sont envahis de pruine blanchâtre pour les sujets âgés. S2 porte une petite tache bleue centrale, S8 et S9 sont presque complètement bleus et les appendices anaux supérieurs sont visiblement plus longs que les inférieurs.
Un dernier mâle immature dont l’aspect est comme souvent bien éloigné de celui des mâles matures, et plus curieusement, comme on le verra plus bas, des femelles. J’ai eu du mal à identifier ce jeunot et c’est Klaas-Douwe Dijkstra qui m’a tiré d’affaire.
Les tandems ou les accouplements sont l’occasion de découvrir les femelles, plus discrètes et beaucoup plus difficiles à identifier. Encore faut-il espérer que le mâle ne se soit pas trompé, comme cela arrive de temps en temps…
Le mâle mesure environ 35 mm.
C’est un résident de l’Afrique sub-saharienne, avec 2 populations relictuelles beaucoup plus au nord, au Maroc à l’ouest et en Israël et Jordanie à l’est.
IUCN Red List
Cet article fait partie de ceux consacrés aux odonates de Namibie. Pour revenir à la page d’accueil des Odonates de Namibie, cliquez ici.