Les 2 derniers clichés de cette série ont été faits à 10:43 et 10:51. Si les ailes ont sans doute déjà leur taille définitive à gauche, on note ci-dessous que l'abdomen s'est encore allongé.
Je n'ai pas attendu son envol, appelé ailleurs pour tenter d'observer Macromia splendens, alors que je ne verrais que Cordulegaster bidentata, une belle première pour moi ce matin-là.
Dès les premiers clichés on note que le vertex d'Onychogomphus uncatus ne comporte pas de trace jaune. On voit aussi que le noir (marron pour l'instant) issu de la carène, zone de suture à la partie toute supérieure du thorax, se prolonge tout à fait à l'avant du thorax et ne laisse pas de collier jaune comme pour son cousin O. forcipatus.
Sur ces 2 clichés on remarque aussi que les appendices anaux supérieurs, les cercoïdes sont juste jointifs et ne se croisent pas.
L'aile postérieure est profondément échancrée au niveau des auricules.
Onychogomphus uncatus émergence mâle 2/2
Clic...
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Auricules ou oreillettes latérales: il s'agit d'expansions bilatérales et symétriques situées de part et d'autre du 2° segment abdominal, que l'on rencontre en Europe chez certains anisoptères comme les Aeshnidae sauf les Anax, les Gomphidae, les Cordulesgasteridae, les Cordulia, Somatochlora, Oxygastra et Macromia.