Perithemis rubita femelle
Perithemis rubita femelle
Perithemis rubita femelle
Perithemis rubita femelle
Perithemis rubita a été décrit assez récemment (1982) par Dunkle et par ses taches alaires est proche de P. thais ou lais. Outre le fait que ces marques sont légèrement différentes il présente une bande sombre au niveau de la veine sous costale, de la base presqu'au nodus, et une large bande antéhumérale sombre sans autre motif sur la face latérale du thorax. Il est minuscule, 19 mm avec une aile postérieure presque aussi grande que lui, 18 mm, alors que l'abdomen ne mesure que 11 mm.
Colombie
Perithemis rubita femelle 1/1
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Leur habitat semble accepter autant les milieux lotiques que lentiques mais les femelles s'observent souvent à distance des lieux de ponte et ici c'est directement sur les arbustes d'une berge élevée de l'Amazone, dans le village Caserio Mocagua (Leticia, Amazonas), le 21 mars 2017. Il est connu au moins au Pérou, en Équateur et en Colombie. C'est un genre connu pour observer une cour nuptiale et Dennis Paulson dans The dragonflies (Odonata: Anisoptera) of southern Florida, 1996, décrit la façon dont mâles et femelles P. tenera positionnent parfois leurs ailes démesurées, et es utilisent sans doute pour s'abriter du soleil mais aussi pour communiquer. Il décrit aussi leur vol lent et à distance de l'eau et leur façon d'imiter certains hyménoptères, en particulier du genre Poliste, aidés par leur très petite taille et leurs ailes colorées.