On remarque que les bandes noires thoraciques sont larges, beaucoup plus larges que la bande jaune qu'elles encadrent, ici presque interrompue. Ces bandes noires sont connectées ici en avant et en arrière aux autres bandes noires du thorax.
Les pattes sont très largement dominées de noir mais ce sont surtout les tibias qui sont noirs en principe. Ici on voit que la face intérieure des fémurs porte du jaune.
On peut remarquer en agrandissant la photo les très courtes épines que portent les tibias; d'autres anisoptères ont de courtes épines et je me demande s'il est raisonnable de penser que le régime alimentaire des odonates "à longues épines", puisqu'elles servent à la capture des proies, est différent de celui "à courtes épines"...

J'ai heureusement pu en rencontrer bien d'autres et faire de meilleurs photos pendant l'été 2020...

Pendant 7 jours en Ardèche en juillet nous n'avons rencontré qu'une seule fois Gomphus graslinii. Nous nous apprêtions à le chercher, après le pique-nique, quand je l'ai vu se poser alors que nous nous installions. Il est resté 3 minutes à peine. Nous n'en n'avons pas trouvé d'autre malgré de longues recherches.

Le 9° segment abdominal est bordé dans sa partie distale par un trait jaune qui forme le pied d'un ... verre à pied, ici d'une flûte. Les cercoïdes qui portent une dent semblent bifides. On note également sur la vue rapprochée des appendices anaux que S8 et S9 sont un peu élargis. Les yeux sont bleus, d'un bleu que l'on ne retrouve pas dans le Maine et Loire sur les yeux des libellules; mais en Ardèche les Onychogomphus forcipatus par exemple ont aussi cette couleur que je trouve étrange car les nôtres ont des yeux verts! Mais c'est une autre sous-espèce. Ardèche, sur le Chassezac, le 17 juillet 2014.

Gomphus graslinii mâle 1/3

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